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Les Chroniques de Chennevières Saison 1.6
3 septembre 2010

Indice statistique 18 28 8 45

Man était de bonne humeur. Il avait sereinement géré les indispensables préparatifs tandis que Co finissait son rituel cursus d’été en ce premier vendredi de Juillet. Il attendait, bonhomme, un verre de bière à la main, discourant avec Schweb, compagnon d’infortune, goutant le soleil couchant sur la terrasse encore calme. Les filles surgirent de l’angle de la maison, joyeuses, encore excitée par l’effort, les joues rouges et le cœur battant. Dopées aux endorphines, elles s’affalèrent assoiffées, assumant avec bravade, leur look ravageusement tennistique. Discrète et timide, Sandra, copine de stage, accepta du bout des lèvres un verre de blanc, en passant. Bien qu’ayant trainé des pieds dans le virtuel, Maud, indispensable, ne put résister à l’appel. Les Lesur-Petit déboulèrent, jouant comme à l’accoutumée de la santé-fraicheur, proposant un plein compotier d’une salade melon-menthe ou l’inverse je ne sais plus bien. Puis les Skacha de Meudon, les deux cakes de service, doux chorizo bien connu et surprenant chèvre courgette donnèrent un coup de Sud à l’Est parisien. Babu, très Friday wear, jean et chemise blanche, proposait en alternative une sereine virilité old school à la plastique facile de l’insolente jeunesse d’un Hugo, trop fougueux ou d’un Victor, trop mod’s, marqué de prêt par la toujours souriante Marina. Le jeune Julien, un ami proche, observait incrédule le ballet des ballons. Timing parfait, Sophie, malgré ses obligations du lendemain arrivait sans encombre du 15e , quiche parfaite dans le cabas, avec son Hadrien, le buste tatoué d’un aigle impérial, à l’instant précis ou Phil D., direct from New-York, se posait sur la pelouse, physiquement jet laggé. On buvait sec. Les germes de poireau et de petits pois surprirent sans succès. On dressa vite fait la table de pique nique au jardin pour accueillir les plats fumants de spaghettis à l’arrabiata, dont Isabelle avait intelligemment géré la cuisson. De temps à autre, on baissait les armes pour lever les verres. Les filles n’avaient pas eu la force de se changer et Sandra était restée en carafe….blanc et rosé très frais, le verre à la main, en bout de table. On servit du fromage aussi, un Brie de Nangis qui poussait au rouge. L’air était doux et chaud et le thermostat du frigo déréglé. Les fondus de glace trouvèrent leur bonheur des esquimaux tout choco balancés à l’envie par les Schweb dans un recoin du congèle au fond duquel la vodka se terrait. Pour les autres, il fallut s’en remettre, une fois n’est pas coutume, à la Vertical pour apaiser les feux du piment. Peu à peu le ciel s’éclaircissait, les voix se faisaient plus pointues. Sandra voulut faire un tennis. On fit un bref night triple avant de rentrer,.. expulsés. Le voisin était définitivement fâché. Les premiers rayons chassèrent les derniers troublions. Man et Patrick débarrassèrent tranquillement sous l’œil narquois d’un rouge gorge ami. Les merles sifflaient l’amour. Seul, assis sous le tilleul, Man fuma une dernière cigarette et, s’adressant au rossignol, murmura : « Comme tendre est la nuit !... »
Tapi dans la cuisine, le lave vaisselle déglutissait sans relâche…

1 commentaires
HydrUra  Ah ça, le night triple on s'en rappel! HIHI, bien drole!
Le 1 octobre 2010 à 17:32

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